Durant les années 90 et 2000, la question de la qualité de l’eau a été souvent à la une de la presse. La reconquête de la qualité de l’eau était alors le défi majeur qui a inspiré les politiques des instances régionales et départementales. Tous les acteurs de la société y ont été associés. Aujourd’hui il est intéressant de connaitre le résultat, en particulier sur deux paramètres : les nitrates et les pesticides

La limite réglementaire pour les nitrates : l’eau du robinet inférieure à 50 mg/l.
Ce graphique montre que la part de la population bretonne exposée à une eau distribuée supérieure à la limite réglementaire se situe en dessous de 0,5 % et ceci de manière constante depuis 2005. Cette évolution positive est le résultat combiné d’une amélioration de la qualité des eaux de surface prélevées en rivières et des eaux souterraines des captages. Les explications de cette amélioration de la qualité des eaux sont détaillées à la question suivante : « évolution de la qualité des eaux en nitrate sur les trente dernières années ».

La limite réglementaire pour les pesticides : l’eau du robinet inférieure à O,1 µg/l (0,1 microgramme/litre = 0,1 millionième de gramme/litre).
Ce graphique montre que si la situation était vraiment préoccupante durant les années 97/2000 (on était à 38,9% en 1997), elle s’est beaucoup améliorée. Depuis 2002, nous nous situons en dessous de 5% avec en fin de période une tendance à osciller autour de 1%. Cette évolution très positive est le résultat combiné d’une amélioration de la qualité des eaux prélevées en rivières (voir question suivante « évolution des pesticides dans les cours d’eau bretons») et de la généralisation des traitements par charbon actif : 94% des unités de production d’eau potable en disposent.