Position de PREVER
La pollution diffuse a beaucoup diminué grâce aux efforts des  différents secteurs d’activité : agriculture (94 % des élevages bretons ont réalisé la mise aux normes environnementales), entreprises (station d’épuration pour les plus importantes), collectivités locales (investissement dans les réseaux d’assainissement)… C’est d’ailleurs grâce à ces efforts que la qualité de l’eau s’améliore en Bretagne.

Les pollutions accidentelles sont inévitables : elles peuvent se produire dans tous les secteurs d’activité. PREVER dénonce l’attitude actuelle de la presse qui pointe du doigt uniquement les pollutions accidentelles d’origine agricole, sans jamais mentionner les pollutions accidentelles d’origine urbaine.

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Choix politique des élus en charge de la gestion de l’eau
« Eau du Ponant » est une société publique locale à quatre actionnaires : BMO (Brest Métropole Océane), le SIDEP de Landerneau, le syndicat de Kermorvan , le syndicat du Chenal du Four. Le capital de la société est composé à 100 % de fonds public.
Les territoires concernés sont les 8 communes de BMO (Brest Métropole Océane), les 4 communes faisant partie du SIDEP de Landerneau, les 7 communes du Pays d’Iroise approvisionnées par le syndicat d’eau de Kermorvan, les 5 communes faisant partie du syndicat du chenal du four.
Ce changement est la conséquence d’un choix politique des collectivités concernées. Il va impacter durablement l’avenir. Avec BMO, une convention d’une durée de 99 ans va engager les 8 communes de Brest Métropole Océane pour la gestion de l’eau et l’assainissement. Pour les trois autres actionnaires, les contrats sont d’une quinzaine d’années et ne portent que sur la gestion de l’eau.
L’enjeu est important, car il s’agit de se donner les moyens de maîtriser le prix de l’eau, mais aussi de prévoir le renouvellement des réseaux (la durée de vie d’une canalisation est de 40 à 60 ans) et d’investir dans des installations (station de pompage, usine de traitement de l’eau potable, stations de traitement des eaux usées…).

Echange «Eau du Ponant/PREVER»
Durant le mois d’octobre, Monsieur Ménez, directeur de production à « Eau du Ponant »  https://www.eauduponant.fr/ est venu présenter la nouvelle société aux adhérents de PREVER. Cette rencontre, programmée en réponse aux courriers  que PREVER a adressés en avril et mai 2012 aux collectivités suite aux pollutions du réseau d’assainissement sur Plouzané, a été l’occasion d’un échange très direct sur plusieurs points :

  • La pertinence du choix stratégique de passer d’une société privée à une société publique locale
  • La présentation du schéma d’assainissement collectif de BMO
  • La présentation de l’assainissement individuel
  • Les risques de dysfonctionnement pour les systèmes d’assainissement collectif et individuel

Cf diaporama présenté par Mr Ménez devant les adhérents de PREVER

Les dysfonctionnements des systèmes d’assainissement
L’échange a porté beaucoup sur les dysfonctionnements de l’assainissement collectif. Mr Ménez a expliqué que le réseau d’assainissement de BMO (1 000 km) comprend plusieurs stations de relevage (100) pour acheminer les eaux usées vers les stations de traitement qui sont au nombre de trois: une située à la maison blanche (secteur de Saint Pierre), une autre dans la zone portuaire et la dernière à Toul ar Rannic en Plougastel-Daoulas.
A chaque fois qu’il y a une station de relevage, le risque de dysfonctionnement existe, en particulier lors des périodes pluvieuses. En effet, dans le collecteur des eaux usées circulent des eaux provenant du réseau «eaux pluviales» (des installations anciennes)  et aussi des eaux provenant du milieu (le réseau n’est pas étanche). Dès lors qu’un dysfonctionnement survient, la seule solution est le rejet dans les ruisseaux voisins, provoquant une pollution préjudiciable. Devant une telle situation, la  politique « d’Eau du Ponant » est d’intervenir le plus rapidement possible en cas d’incidents et d’investir dans des équipements ad hoc pour supprimer les points à risque. A noter que Brest Métropole Océane a déjà investi quelques 100 millions d’euros en ce sens au cours des dix dernières années pour fiabiliser son système d’assainissement (mise aux normes des stations d’épuration, création de bassin de sécurité, mise en œuvre de télésurveillance, etc…)
L’échange a permis de revenir sur des cas de pollution récents qui se sont passés en 2012

Station de pompage eau potable

Octobre 2012

Changement stratégique important pour la gestion de l’eau sur le Pays de Brest : à partir de 2012, « Eau du Ponant », une société publique locale, prend le relais de VEOLIA, une société privée, pour la gestion de l’eau sur la majeure partie du territoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

station épuration eaux usées