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Durant l’année 2011, les algues vertes ont été souvent  à la une de l’actualité dans les médias en Bretagne. Voici la position de l’association PREVER sur ce sujet:.

1er point : la prolifération d’algues vertes (les marées vertes) est un véritable problème, ceci pour plusieurs raisons :

2ème point : Les volumes d’algues vertes ramassées restent dans une fourchette relativement stable
Le tableau suivant présente l’évolution des volumes d’algues vertes ramassées sur les plages bretonnes depuis 1997

Les algues vertes trop souvent à la une des médias en Bretagne

Source : IFREMER. Le volume 2011 correspond à ce qui a été ramassé jusqu'à fin octobre (Préfecture de Région).

Un constat s’impose : il y a eu un pic en 2009, ce qui a provoqué les réactions que l’on connait et la mise en place d’un plan du gouvernement. Pour les deux années qui suivent (2010 et 2011) on se situe dans la tranche « 60000/70000 m3 », c'est-à-dire le niveau des années 1997 à 2004. Le déchaînement médiatique et les positions extrémistes de certaines associations écologiques ne sont pas justifiés par les chiffres. Il serait judicieux d’en parler moins et d’agir plus.

3ème point : Les programmes d’action pour réduire les algues vertes doivent associer tous les acteurs, en particulier les agriculteurs et être construits sur des bases réalistes pour obtenir l’adhésion de tous.
Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler les méthodes qui ont été mises en œuvre à partir des années 95 pour relever le défi de la qualité des eaux en Bretagne. Les programmes « bassin versant » qui ont été mis en place à ce moment là (quand les taux de nitrate grimpaient pour atteindre voire dépasser le seuil des 50 mg par litre) ont permis d’inverser la tendance. Dans chaque bassin versant, la profession agricole a été associée à l’élaboration du programme d’action concernant l’agriculture. Cette implication a permis au fil du temps de modifier les pratiques et d’obtenir du résultat. Pour les algues vertes, il faut s’en inspirer.